La médiation culturelle des musées avec la réalité augmentée
En France, la médiation culturelle se réinvente. Ainsi, deux nouveaux musées vont proposer la réalité augmentée à leurs publics :
le musée Girodet à Montargis dans le Loiret
le musée des vallées cévenoles dit « Maison Rouge » à Saint-Jean du Gard dans le Gard.
Les musées ont choisi d’offrir aux visiteurs des applications de médiation culturelle multi-expériencielle. D’une part, une explication d'une sélection d’œuvres, d'objets et d'artefacts présentées et d’autre part, des expériences interactives pour les plus jeunes et les autres.
Ainsi, les deux musées profitent de l’inauguration de leurs espaces pour offrir des expériences numériques nouvelles. Elles combinent des jeux d’observation, des expériences numériques d’interprétation culturelle et bien sûr des surprises en réalité augmentée.
Ces applications de nouvelle génération réinventent l’audioguide. Elles font le pari de l’interactivité pour s’adresser à toutes les générations, dont les fameux « milléniums ».
Les applications sont disponibles sur les stores Google Play et Apple Store. Elles sont réalisées par l'agence OHRIZON avec la collaboration des équipes des services de médiation culturelle des deux musées.
A propos du musée Girodet
C’est dans un espace agrandi et totalement renouvelé que le musée Girodet présentera ses collections à partir du printemps 2018. Installé dans l'ancien hôtel Durzy à Montargis, il présente des collections de grands maîtres européens, de nombreuses œuvres d'artistes célèbres du XIXe siècle (peintures, sculptures, dessins) et une collection archéologique.
En 2002, le musée Girodet devient « musée de France ».
En 2016, plus de 3000 œuvres ont été endommagées suite à des inondations exceptionnelles. Des restaurateurs venant des musées d'Orléans, de Tours et de Paris sont venus aider à la restauration des œuvres.
A propos du musée Maison Rouge
Le musée des vallées Cévenole a trouvé son nouvel écrin dans un bâtiment double. D'une part, un bâtiment moderne tout en pierres sèches et d'autre part la la filature « Maison Rouge » du XIXème siècle. Cette filature a été la dernière en activité, fermant en 1965 une grande partie de l’histoire locale. En 1856, St-Jean-du-Gard comptait ainsi jusqu'à 23 établissements travaillant la soie, employant 1090 femmes et 150 hommes.
A l’intérieur du musée, le béton laissé brut est réchauffé par le bois de châtaignier qui a tant marqué l’histoire locale. Finalement, la muséographie moderne réussie donnée à la collection du quotidien une dimension résolument contemporaine et d’actualité.
Porté par le regroupement intercommunal Alès Agglomération, le musée va ouvrir ses portes en 2018, après 30 mois de travaux. Il compte attirer 60 000 visiteurs par an.
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